Oui, je comprends bien ça. Vous utilisez une conception aristotélicienne de la gravité (ontologique). Or, entre Aristote et nous, il y a Galilée, Newton et Einstein. Voyez-vous, la chaise n'est pas immobile parce que c'est dans sa nature, mais bien parce qu'il y a un certain équilibre entre l'attraction terrestre et la cohésion électrique de la structure de la chaise et celle du sol. De ce point de vue, vous êtes en train d'affirmer que mes «ondes négatives» sont plus difficiles (voire impossibles) à contrer que la gravité d'une planète entière. Une chance qu'il n'est venu à l'esprit de personne de jouer avec l'effet de la gravité terrestre sur la lune, par exemple (c'est exactement la MÊME gravité, en passant). Ça pourrait être assez désastreux.
2) Vous me rappellerez ça quand vous serez capturé par des rebelles ougandais qui vous couperont lentement en petits morceaux. J'espère que vous profiterez pleinement de l'expérience -- dans votre prochaine vie.
Enfin, j'ai dit que je critiquerais uniquement à partir de votre logique interne, donc:
«Il a permis que des millions de gens prennent conscience d'un trait de la personnalité humaine et inciter alors des actions de rectitude sociales et politiques prévenant ce comportement.»
Ceci est contre-productif dans votre système. Pourquoi améliorer cette réalité, qui permet aux âmes de s'épanouir pleinement à travers la merde (une âme serait-elle un champignon: à maintenir dans le fumier et l'obscurité)? Si l'âme tend vers la «rectitude sociale», comme vous dites, pourquoi descendre ici? Si une fois descendue, elle réalise que là-haut la perfection c'est bien mieux, pourquoi revenir? Si l'âme décide de toutes ces choses, y compris le mal qu'elle fera aux autres ici bas, pourquoi tout simplent pas faire le mal dans l'univers parfait, qui par sa perfection devrait contenir le mal (puisqu'il est au fond bénéfique)?
Non seulement vous échafaudez à partir de rien, mais votre construction est un labyrinthe de jeux de cartes au milieu d'un séisme. De plus, il est parfaitement inutile à notre conception de la réalité. Enfin, il se trouve à donner bonne conscience à tous ceux qui sont déjà confortables, ce qui devrait mettre la puce à l'oreille.
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