Postée par Jean-Francois , Mar 12,2000,14:28 | Index | Forum |
Je crois que je vais donner ma langue au chat :-)
Michel: "Il est évident que les hommes et les femmes ne sont pas excités sexuellement par les mêmes fantasmes, ceux des hommes étant plus directs et visuels que ceux des femmes, sont-ils plus condamnables pour autant. Un roman Harlequin déforme tout autant la réalité qu'une revue porno."
La culture pourrait avoir une influence et modeler le goût et l'expression des fantasmes. Je ne connais pas d'étude montrant que les hommes et les femmes ont des fantasmes sexuels d'une nature fondamentalement différente ou axé sur un sens particulier; je veux dire à un niveau physiologique, parce que l'influence culturelle est forte au niveau de l'expression des fantasmes. (D'ailleurs, il n'y a pas si longtemps, les femmes n'avaient pas de fantasmes... dans la vision sociale, s'entend.) Je pourrais comprendre qu'un sens prédomine mais pas qu'il soit unique. Par exemple, avec les changements de mentalités, on s'aperçoit de plus en plus d'une demande pour une littérature érotique féminine (qui sorte de l'Harlequin) qui ne soit pas forcément basée sur l'imaginaire seulement.
Je ne saurais me prononcer sur la condamnation de la porno en tant que tel. Je ne peux que dire que si la porno sert de modèle d'avilissement, là elle est condamnable (avilissement de femmes, des hommes ou des enfants).
Michel: Ah oui! Et toutes les farces sur l'intelligence féminine qui sont modifiées pour parler des "blondes", parce que sous-entendre que toutes les femmes sont idiotes, est inadmissible. Les jokes dirigées contre les hommes ne font pas ce genre de nuances, et visent tous les hommes."
Comme les Newfies, ou les Belges, ou les Français... Je ne parle pas de blagues, là. Je parle de préjugés culturels et tenaces qui visent à garder une image de la femme comme étant inférieure à l'homme. Je ne dis pas qu'il faut croire que la femme est supérieure à l'homme, mais qu'il faudrait s'arranger pour que les deux sexes puissent être considérés comme égaux.
Jean-François
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