Le simple fait que la majorité des mutations sont neutres ou néfastes prouve hors de tout doute que le nombre des séquences/gènes *utiles* est limité pour tout organisme vivant. Donc, lorsque je propose 10E15, je suis énormément généreux et en parfait accord avec les faits.
« Aussi bien dire "je veux que ce nombre soit toujours inférieur", ça reviendra au même en terme de démonstration mathématique. »
Négation, rien de plus. Démontrez moi que le nombres de séquences/gènes utiles pour disons une bactérie n’est pas « raisonnablement limité ». Ce que je veux dire c’est que le nombre de fonctions et de caractères qu’une bactérie peut porter est limité. Les gènes qui codent pour les caractères typiques des mammifères sont d’aucune utilité pour la bactérie, n’est-ce pas ? Ajoutez à ceci le fait que les mutations sont soit neutres ou néfastes presque tout le temps. Autre point : si je vous demandais d’ajouter une fonction ou un caractère à une bactérie, vous diriez quoi? Vous voudriez peut-être y ajouter un cytosquelette, un noyau, … etc. Il y aurait plusieurs possibilités mais il y aurait certainement une limite raisonnable, finie.
Je ne vois pas d’autre conclusion que le nombre de séquences utiles à la bactérie est « raisonnablement limité ». Je vous donne au moins trois raisons qui appuient cette conclusion. Qu'avez-vous de votre côté ?
« * Ecoutez donc Platecarpus. Certains mécanismes limitent le caractère stochastique de l'évolution. »
Pour votre information, j’ai donné suite à ses réfutations, vous pourriez les consulter et vous rendre compte que votre guru ne fait que jouer avec le concept assez vague de la sélection naturelle et refuse délibérément de comprendre que la sélection naturelle agit à posteriori. Elle n’enlève pas le caractère aléatoire du processus (voir mes explications).
« Entre autres, les mécanismes de réparation de l'ADN »
Expliquez nous en quoi le caractère aléatoire des mutations n’est plus à cause des enzymes de réparation de l’ADN. Je vous écoute.
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