Vous dites : "Je sais, c'est difficile de séparer physique et psychisme (égo et âme)..."
Puis, six lignes plus loin, vous ajoutez : "Vous avez clairement l'égo d'un côté et l'âme de l'autre."
Ainsi donc, selon vous, les sceptiques sont capables de réaliser des exploits difficiles. Au nom de tous, merci. Vous êtes trop gentil.
Après une digression sur le "mal psychique dévastateur", vous revenez à votre premier thème en disant (de l'âme) : "Je l'ai isolée et posée sur une table, virtuelle certes, mais elle est là ! Vous avez clairement l'égo d'un côté et l'âme de l'autre."
L'âme de qui avez-vous isolée? La vôtre? Une âme "en général"? Isolée de l'ego? Dans votre dernière phrase citée, le "vous avez" devrait-il plutôt être un "nous avons"? Ou, possiblement, un "j'ai"? Vous n'êtes pas toujours très clair. Essayez d'écrire dans les lignes plutôt qu'entre. ;-)
Vous dites : "Parfois la prise de conscience se fait très tard et l'enfant commence à avoir un agissement « normal » (émotions psychiques et physiques coordonnées) à l'adolescence, voire plus tard."
Étrange moment que celui-là! En distinguez-vous clairement l'avant de l'après? En quoi la personne est-elle changée? Devient-elle subitement beaucoup plus intelligente? Ce "changement de régime" est-il discret ou continu? Puisque vous lui accordez beaucoup d'importance, je suppose que vous prétendez qu'on est conscient ou qu'on ne l'est pas. Qu'il n'y a pas de gradation. C'est ça, votre position?
Je ne vois pas du tout ça comme vous. Mais avant de développer davantage, il me faudrait savoir si j'ai bien caractérisé votre position : un saut discret, pouf, qui transforme un mental inconscient en mental conscient.
Ailleurs, vous dites : "Le sensitif aura de la facilité en apprenant par coeur et le calculateur aura besoin d'apprendre par le raisonnement."
Je vois là la dichotomie éculée entre l'esprit de finesse et l'esprit de géométrie. On serait dans l'un ou dans l'autre camp. Ce n'est pas mon avis. Je pense qu'il n'y a aucune opposition entre les deux. Ils sont othogonaux. On trouve autant de monde dans les quatre quadrants.
Je vois ça en termes d'aptitude~habileté à manipuler les idées claires (l'esprit de géométrie) et d'aptitude~habileté à manipuler les idées floues (l'esprit de finesse). Et j'ai le feeling que ces deux variables sont grosso-modo indépendantes, c'est-à-dire, qu'on trouve autant de cas dans les quatre quadrants.
Votre classement en deux cas (sensitif vs calculateur) ne joue-t-il que dans deux des quatre quadrants? Votre calculateur serait quelqu'un qui jongle convenablement avec les idées claires mais qui se plante allègrement dès qu'il aborde les idées floues? Et ce serait le contraire pour le sensitif? C'est ça votre dichotomie? Et que faites-vous des gens qui sont dans les deux autres quadrants?
Ailleurs, vous dites : "Il est clair que le sens de la pédagogie, le sens de la mélodie, le sens de la créativité ou le sens de n'importe quoi d'autres et les vocations sont innés. "
Qu'entendez-vous par "sens"? Parlez-vous de "talent naturel"?
Vous dites que ces sens (ou talents naturels) sont innés. Il faut quand même admettre que, innés ou pas, ils sont fortement susceptibles de se développer par l'apprentissage et l'exercice. Il y a certainement beaucoup d'acquis dans l'aptitude à goûter la musique, par exemple. Si, à l'âge de 10 ans, vous aviez écouté la musique qui, aujourd'hui, vous fait le plus planer, l'auriez-vous aimée spontanément? J'en doute. Il y a certainement beaucoup d'acquis (de "training") dans l'affaire. Pas seulement de l'inné.
Autre chose. Quand vous dites "...le sens de la mélodie, le sens de la créativité ou le sens de n'importe quoi d'autre..." (le gras est de moi), incluez-vous le sens de l'humour? Acquis ou inné, celui-là?
Aussi, quand vous dites "les vocations sont innées", j'entend "ce q'un individu fait de sa vie est corrélé au spectre de ses talents naturels". Et ces talents naturels sont innés.
Si c'est ça votre idée, je suis plutôt d'accord. Va pour la corrélation entre la vocation et les talents innés. Après-tout, ces talents innés, ils sont très inégalement distribués entre les individus d'un écosystème. Et les vocations aussi. Nous sommes tous des individus et le spectre réflexe-instinct-pensée est un continuum. Pas trois marches discrètes.
Aileurs, vous dites : "Mais enfin, c'est quand que vous allez comprendre que nous ne sommes pas des animaux ?"
Et vous, quand comprendrez-vous que nous en sommes?
Plus loin, vous dites : "Dois-je rererererépéter que les règles seront suivies par la contrainte pour certains et sans contrainte pour d'autres en fonction de leur propre évolution psychologique." (le gras est de moi)
Où, précisément, avez-vous déjà plusieurs fois dit ça? En quels termes exactement? Essayez-vous de simplifier une idée compliquée ou de compliquer une idée simple? Ce n'est pas du tout évident.
Ghost-Gene : "En fait j'ai compris que la spiritualité était tout à fait inutile pour expliquer somme toute un processus naturel."
Y a-t-il longtemps que vous avez compris ça? Un an? Dix ans? Une minute? Gros mauvais point pour la spiritualité.
Ghost : "Si vous n'y croyez pas aux règles et à l'évolution psychiques naturelles, relisez ma démonstration et dites-moi ce qui est faux. "
Que faut-il relire, exactement? Vous avez démontré quelque chose? Pourriez-vous, sinon redonner (en résumé) cette démonstration, au moins énoncer clairement la proposition que vous avez démontrée?
Ghost : "Tant que vous penserez que l'évolution psychique n'est due qu'à l'acquis, vous ne comprendrez jamais."
Qui a déjà prétendu ça? Les performances mentales d'un individus (dans un écosystème) dépendent certainement beaucoup de l'inné. Il n'est pas encore né le babouin qui battra Évariste aux échecs. Même en pratiquant à tour de bras. Il manque d'inné. Il manque de hardware. Il est mal équipé pour acquérir le software requis.
Denis
--modified at Sun, Feb 02, 2003, 03:54:35
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