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Re:Re:Re:Re: psychanalyse


Re: Re:Re:Re: psychanalyse -- Gaël
Postée par Georges-André , Jan 14,2000,00:05 Index  Forum

Beaucoup de choses à répondre à tes réponses.

Premièrement, dans ta réponse à Claude, tu a raison en ce qui regarde l'autisme. Tu semble critiquer le vieux Bettelheim qui avait proposé une explication psychanalitique de l'autisme et qui se croyait dans la bonne voie parce qu'il avait eu quelques succès thérapeutiques. L'histoire a ensuite montré qu'il s'était trompé. À l'époque de Betelheim, l'autisme était mal connue et mal distinguée de maladies d'enfants aux symptômes très semblables. On croie aujourd'hui que les guérisons de Bettelheim ne seraient en fait que le fruit d'erreurs de diagnostics. Mais nous aurions tord de regarder Betelheim de haut. Si nos diagnostics sont plus précis, nos théories explicatives et nos méthodes de traitement ne sont pas beaucoups plus efficace. L'hypothèse neurologique est la plus vraisemblable mais, à ma connaissance, aucune lésion n'a encore été objectivé. Ensuite,il semble que l'approche TEACCH fondé sur les théories de l'apprentissage montre un certaine efficacité. Je dit bien "il semble" parce que les études cliniques qui vérifient son efficacité sont rares et peu convainquantes.


Deuxièmement, dans ta réponse si haut, tu me reproche de dire que tu ne connais pas la psychanalyse. Tu ne me contredit pas, mais, probablement pour me discréditer, tu remarque que les astrologues font la même critique. C'est vrai! Charles Darwin aussi faisait la même critique à ses détracteurs. "avanbt de dire que ma théorie est fausse, lisé au moins mon livre!" Le vieux biologiste n'était pourtant pas un charlatant.

Troixièmement, tu affirme que la psychanalyse n'a "aucune base" parce que ses bases ne sont pas "statistiques" (comme l'astrologie, souligne tu encore). Encore vrai! (du moins en ce qui regarde la recherche Freudienne). Beaucoup de champs de la recherche scientifique ne se prêtent pas à des analyses mathématiques. La question est: Doit-on renoncer à l'étude de phénomènes qui ne se prêtent pas à des analyses statistiques? Jean Piaget n'a pas développé sa théorie avec de grand groupe de sujets, mais sur l'étude de quatre cas: ses propres enfants. Ce sont ses collaborateurs qui ont soumis ses hypothèses à des recherches reproductibles et falsifiables.

Quatrièmement, tu dit que les psychanalystes ne s'entendent pas entre eux. C'est vrai. Et oui, oui oui, je vais te répondre que ca arrive dans toute les sciences. Il n'y a pas si longtemps la fusion froide .. Le fait que les gens se chicanes n'est pas un critère de scientificité ou de valeur.

Cinquièmement, là je te cite: "Comme exemple de contiguïtés sémantiques, tu me cite les lapsus et les rêves. Il me semble pourtant que la neurologie a prouvé depuis quelques décennies que les lapsus n’étaient pas révélateurs et que les rêves n’étaient dirigés que par le hasard. Là j’ai la flemme d’aller chercher les références" J'ai entendu ca souvent "Ont à prouver que ..." "La physique quantique à montré que ..." Ici: "la neurologie à prouvé que ... " Et non mon ami, la neurologie n'a rien prouvé de semblable. Des explications neurologiques alternatives étaient déjà proposé du temps de Freud, mais rien n'a malheureusement encore été "prouvé". Et crois bien que je le regrete. Je suis heureux chaque fois qu'une vielle croyance des psychologues (psychanalystes ou autres) est prouvé fausse, parce que c'est une preuve que notre science avance.

Je dois cependant ici reconnaitre mon erreur. J'ai été imprudent en allan directement aux fonds des choses avec le problème de la contiguité sémantique. Cependant, la contiguité est une chose qui se prouve statistiquement. comme presque tous ce qui est sémantique d'ailleurs. Il suffis d'utiliser des juges indépendant et de leur soumettres des alternatives de choix sémantiques.

Sixièmement, la psychanalyse comme thérapeutique n'est pas efficace. Vrai, encore une fois. Par contre, comme théorie de la personnalité la psychanalyse sur des outils diagnostique qui eux sont.


Septièmement, je te site toujours: "Le dossier d’accusation de la psychanalyse est épais, celui de la défense est vide, j’attend qu’on le remplisse non avec des mots (la psychanalyse a trop longtemps joué avec, pour éviter d’avoir à se justifier), mais avec des faits et des preuves, ou au moins des indices valables, ou des statistiques."

Ha, là tu fais une erreur. Le problème est que tu ne cherche pas à la bonne place. Les psychanalystes ne font presque jamais de recherches expérimentales. Les expérimentalistes, par contre, découvrent fréquement des donnés empiriques qui soutiennent des hypothèses avancés par les psychanalystes. Parfois, aussi, ces donnés empiriques contredisent la psychanalyse, mais c'est ca la science.

Si je te trouve deux publications sérieuses correspondant à deux champs complètement indépendant de la recherche clinique, deux publications conduitent par des anti-psychanalystes notoires qui arrivent à des conclusions, statistiquement fondé, qui supportes si ouvertement des hypothèses psychanalytiques que les auteurs, dans le premier cas, se sentent obligé (à leur corp défendant) de siter en référence des vieux psychanalystes comme étants des précurseur et, dans le deuxième cas, pour être une découverte notoirement sité, tu me paye une bière au prochain soupé sceptique? :)


Georges-André


P.S. "imposture, délire théorique, dogmatisme" Tu n'a pas du beaucoup lire Freud, Fénichel, Kernberg toi!



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