Je le trouve lié à ma proposition d'explicitation des conceptions métaphysiques de chacun.
M. Tremblay dit en substance : s'il n'y avait pas de libre arbitre, toutes nos discussions n'auraient aucun sens.
J'en reviens au matérialisme et au causalisme.
Il me semble que matérialisme+causalisme entraîne toutes nos pensées sont le résultats de causes physiques. Il n'y a donc pas de choix, tout ce que je pense est déterminé, c'est une sorte de réflexe (d'instinct, disait M. Tremblay).
Or, pour nous, ce que nous disons a un sens.
Certains ont dit que c'est juste une impression. Donc, avec matérialisme+causalisme, on peut imaginer que le sens perçu est un épiphénomène d'un événement physique, physiologique ici.
La vision du monde décrite ici est donc un monde où les événements se passent, les mots se disent, les pensées apparaissent, le tout complètement déterminé par des causes antérieures.
On ne décide rien, ça arrive, point.
et quand je fais de la science, je ne cherche pas, je ne trouve pas, j'étais déterminé pour faire telle expérience, que mes neurones s'agitent et que j'en conclus telle chose.
Au niveau physique, j'aimerais bien que les partisans du causalisme me donnent une explication du paradoxe EPR, expérience d'alain aspect, non séparabilité quantique.
philippe.
|