En principe, le policier a pour fonction d'être le 'protecteur du citoyen'. Dans le cadre du sommet, à Québec, leur affectation visait à réduire l'effet néfaste à l'ordre publique de certains groupe extrémistes (que je refuse catégoriquement d'appeller 'manifestant').
De quel côté de la baricade auraient-ils ce trouver ? De celui du citoyen, et nos pas de celui 'contre les manifestants'. On a estimé à quelques dizaines de milliers de personnes, le nombres de manifestants qui se sont retrouvés à Québec. Il y a eu semble-t-il quelques 400 arrestations (selon les dires d'un de mes copains qui était sur place).
Sur ces 400, estimons qu'environ les trois quart ont été arrêtés à titre préventif (à vrai dire 'arrêtés par erreur' ou pour aucun motif, comme le rampage sur le 'dortoire' qu'il y a eu). Ce qui fait disons environ une cetaines de fouteurs de troubles et d'imbéciles. Il y avait 5000 policiers. Est-ce que leur interventions ont été intelligentes ? Non. Vous allez essayer de me faire croire qu'avec 5000 policiers, ils n'ont pas été capables d'identifer cette centaine de mogoles et de les neutraliser sans en faire souffrir les pacifiques ? Bien-sûr que non. Et même si ces 400 personnes était vraiment des extrémistes destructeurs, 5000 policiers, c'était plus que suffisant. Seule conclusion logique possible: les policiers sont des incappables.
La marche de manifestation a tracé un chemin se trouvant loin du 'périmètre de sécurité' justement pour éviter d'être associés aux extrémistes. Pourquoi les policiers non pas simplement laisser entrer les tarrés et les empêcher de sortir ensuite ? Il ne leur aurait plus que rester à les cueillir. Enfin, je ne suis pas un très grand stratège militaire, mais je suis certain qu'il y aurait eu moyen d'agir beaucoup plus intelligement.
Alors leur attitude a induit deux choses néfastes:
1) Amplifier et justifier la paranoïa envers les forces de l'ordre et le fait qu'elles soient contrôlées par le gouvernement lui même contôlé par les puissant capitalisse de crisse qui avaient des intérêts à conserver ce fameux sommet secret.
2) Directement affecter de manière on-ne-peut plus négative l'individu dont il a la responsabilité: le cityon; le manifestant pacifique.
Leur tactique est analogue à la suivante: un assassin notoire et recherché se trouve dans un édifice à plusieurs logement. Il est dangereux pour l'ordre et la société. Solution: bombardons l'édifice, en sacrifiants les innocents.
Poivrer de gaz lacrimogène l'entière ville de Québec n'aurait surement pas eu l'efficacité d'une opération plus réfléchit. En prime, elle accentue l'animosité entre la population et la police. Cette attitude montre à quel point il serait approprié d'exiger une meilleur éducation de ces policiers. Un bacc, par exemple...
Le symbole qui en ressort est que le policier est l'épitôme de la protection du capitalisme et de la 'démocratie' (ou plutôt du gouvernement), telle que connue en amérique : votez pour moi et je ne vous ferez pas trop mal. Sinon vous serez parmi les perdants, les dépravés, les pauvres, et tout les autres malaise de la société. Comment par la suite, ces individus (les policiers) veulent-ils qu'on les respecte ?
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