C'est exactement ce dont je parle. La preuve est suffisante à vos yeux, mais est-ce vraiment une preuve ? Avez-vous déjà remis cette preuve en question ? Personnellement, j'en doute, mais vous êtes le seul à savoir. Une chose de certaine, c'est que la plupart des sceptiques de ce forum s'entendent pour dire que vous n'avez jamais apporté de preuves. Maintenant, sans entrer dans le cas particulier de vos convictions et/ou opinion/croyance/certitude/appellez-cela-comme-vous-voulez, est-ce que cette opinion que nous avons de vos dires signifie que
- vous n'avez effectivement pas de preuve (et ce consciemment), mais prétendez en avoir
- vous croyez sincèrement avoir des preuves alors qu'elles n'en sont vraiment pas (disont soit parce que vous comprenez mal les notions de suffisances/pertinence/autre, qui font d'une idée, d'une phrase, une preuve; soit parce que vous ne savez pas ce qu'est une preuve; soit parce que une preuve pour vous n'ai pas une preuve pour un sceptiques (disons "n'est psa une preuve scientifique")
- les sceptiques sont de mauvaise foi
- les sceptiques ne comprennent pas vos preuves.
Je pense que vous croyez en l'option 4 (et ici il faut vraiment parler de 'croyance') et je pense que la plupart des sceptiques de ce forum prendrais l'option 2. Seriez-vous en mesure de nous énoncer des faits, sans fournir aucune explication, aucune théorie, aucune interprétation qui nous obligeraient à conclure inévitablement que votre hypothèse est vraie ? En tout cas vous ne l'avez jamais fait. Vous n'avez jamais présentez de fait sans avoir recours à l'explication de ceux-ci, souvent (de notre point de vue) avec des logiques circulaires ou des tautologies.
Pour en revenir au sujet que j'ai introduit, est-ce que la nature même de l'intérêt envers le paranormal que porte le sceptique et le non-scpetique fait en sorte que la réflexion logique que poursuit l'un et l'autre introduit une incompatibilité intrinsèque dans le discours. Autrement dit que la nature du sceptique et la nature du non-sceptique, ou si vous préférez: la nature du scepticisme et de la croyance (envers le paranormal, on s'entend) font en sorte que jamais nous ne pourrions obtenir une discussion qui débouche quelque part ?
Face à ça, je dirais que les sceptiques ont l'avantage de s'entendre entre eux sur plus de choses que les 'non-sceptiques' entre eux. Les sceptiques peuvent ne pas s'entendre sur la politique, la sociologie, la philosophie, la morale, et tout ce qui, selon les sceptiques, relève uniquement de la 'croyance'. Mais pour ce qui est des propriétés de l'univers (hormis quelques désinformations, erreurs humaines, manque de connaissances, et ce genre de choses) les sceptiques sont d'accord. Pas les 'non-sceptiques'. Les astrologues ne s'entendent pas sur l'astrologie. Les médiums non plus. Les magiciens non plus, etc. On peut trouver un ufologue qui croit en l'existance des ET, et en même temps dénigrer tel ou tel autre phénomène, et vice-versa dans toutes les combinaisons possibles.
Cela donne une apparence aux sceptiques du type 'sectaire'. Comme si les concesus obtenus chez les scpetiques étaient dû à une conspiration anti-paranormale, plutôt que comme étant la suite d'une réflexion logique.
On dirait que la nature même de la notion de 'logique' n'est pas la même entre sceptiques et 'non-sceptiques'.
P.S. Ceci dit, je ne suis pas sociologue ni psychologue ;-). Et de plus, je me rend compte de plus en plus que plutôt que de parler 'deS sceptiqueS', j'aurais dû parlé de MOI en tant que sceptique. Si il y en a qui sont fondamentalement en désaccord avec ma vision du sceptique (et je ne parle pas des quelques sceptiques de type 'moutons' et il y en a... qui sont sceptiques avec de mauvais arguments, juste pour être 'dans gang'. Je ne pense pas que ce soit le cas de beaucoup de sceptiques de ce forum if any.) et du scepticisme, n'hésitez pas à vous faire entendre !
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