1) vous postulez qu'il existe une réalité «de base» ou «par défaut», qui comprend les lois normales de la physique telles la gravité, dans laquelle des phénomènes «paranormaux» doivent se manifester. Les phénomènes paranormaux ne sont pas la Réalité, mais une espèce d'ajout. Vous postulez également que l'influence négative d'un sceptique est plus difficile à contrer pour une personne ayant des pouvoirs paranormaux que ces mêmes lois de la physique. Autrement dit, la gravité, y a rien là, mais sortez-moi le sceptique d'ici. Mon esprit aurait-il (involontairement) plus d'effet sur cette chaise que 6x10E21 tonnes de roche (la terre)? Il me semble qu'il y a un problème d'ordre de grandeur; vous ne trouvez pas qu'il y a comme quelque chose qui cloche?
2) vous avez maintenant à élaborer un réseau infiniment complexe de communication entre les «âmes» pour fins de consultation réciproque. En effet, puisqu'une décision d'apparence simple peut finir par affecter énormément de gens, il faut bien que les «âmes» puissent s'entendre sur ce qui est le plus «pertinent», comme vous dites, et pour qui. Encore une fois, ceci me paraît un échafaudage excessivement compliqué pour arriver à pas grand chose.
3) vous affirmez que d'une certaine manière chacun «choisit» sa position sociale et que si des populations souffrent c'est qu'elles (enfin, leur âme) ont choisi de le faire, et non parce qu'elles n'ont pas d'âme. Ce n'est pas la première fois que j'entends ça, mais ça me donne encore des boutons. Êtes-vous vraiment prêt à aller au bout des conséquences de cette affirmation, au niveau social, économique, dans ses implications pour la justice, la paix, la guerre, le crime, etc.? Diriez-vous, par exemple, qu'Hitler a aidé les Juifs à vivre des expériences «pertinentes»?
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