G. Il ne s’agit pas de savoir combien de gens il y a comme ça à Montréal ou ailleurs mais, plutôt, si ça existe ou non. Même s’il devait y en avoir qu’une poignée dans le monde entier (ce que je doute fortement), ça devrait être suffisant. Des tueurs à gages par exemple, ce n’est pas ce qui manque dans le milieu...
Je n’ai pas l’intention de juger leur impact sur la société et d’en tirer des conclusions. Ce que je veux dire c’est que l’on pourrait facilement démontrer que ces tueurs froids et « sans âme » peuvent très bien provenir de n’importe quel milieu social. Bien sûr que beaucoup doivent venir d’un milieu propice à développer leur « mauvaise nature », mais il suffit de constater que certains proviennent de milieux tout à fait normaux (disons de familles honnêtes et sans histoires vivant dans un entourage tranquille) pour en conclure que le facteur « mauvais » au sens extrême n’est pas forcément conditionné par l’environnement. Si vous êtes d’accord et que ça ne vous interpelle pas plus que ça, à mon avis c’est une grossière erreur.
Alors la question est toujours la même : D’où vient cet héritage moral ?
S. « Ne m'accusez pas de noyer le poisson quand j'essaie d'expliquer une chose sans tomber dans le simplisme et la démagogie. Disons que ça ne respire pas la bonne foi. Je vous ai pas balancé de statistiques, de jargon, etc., je trouve que j'ai été bien gentil. Vous, vous faites le fanfaron. »
G. Evitez les allusions du style « c’est dur de penser ». On n’a pas besoin d’avoir une grande culture pour avoir des idées. La vie s’apprend et se ressent. Certains sont plus d’un bord, d’autres sont plus de l’autre. L’idéal c’est d’avoir les deux qualités et ce n’est pas facile car elles se contrarient. Les personnes sensitives et très cultivés sont rares mais ça existe. Je pense que c’est ni votre cas et ni mon cas pour les raisons inverses. Il faut donc que vous essayiez de comprendre ce que je veux dire même si ce n’est pas exprimé dans des règles très académiques. De mon coté je dois m’efforcer à argumenter du mieux que je peux . Ainsi on pourra arriver à communiquer dans des conditions optimales. J’ai déjà lu sur ce forum des analyses sur les problèmes de communication entre croyants et non-croyants. Je sais que ce que je demande est pratiquement un non-sens car le seul respect que vous avez sur ce forum est forcément le respect du savoir acquit, alors que je vous parle d’un « savoir ressenti ». Ne souriez pas, ce n’est pas la peine, vous comprenez ou vous ne comprenez pas.
S. Et vous continuez d'esquiver une question parfaitement évidente. Comment le monde serait-il différent sans votre supposé équilibre moral? Vous m'excuserez si je ne considère pas «tout pété» comme suffisemment explicite.
G. Vous n’avez pas compris que ce qui est important c’est toujours la première question. Si je suis la logique de mon raisonnement quant à la possibilité de naître bon ou mauvais (je ne définis plus) il vaudra mieux tout de même que cela soit bien distribué. Dans l’ère atomique que nous vivons un déséquilibre moral serait sans aucun doute fatal pour l’humanité. Le seul souci de chacun serait comment devenir le maître du monde. La conscience « mauvaise » générale aurait tôt fait de créer des centaines voire des milliers d’Hitler. Le monde serait à tel point différent qu’en fait il n’existerait plus du tout !
Au fait, ça veut dire quoi « coudon » ?
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