À K, du dis : "...tes "dispositions psychologiques héréditairement transmisent" il faudra m'expliquer comment tu as trouvé ça et dans quel gène ça se situe! Et, si ça se situe dans un gène, faudra aussi m'expliquer qu'est-ce qui se passe génétiquement lors d'un traumatisme entraînant un important changement psychologique."
Pourquoi le zèbre préfère-t-il l'herbe à la viande? Pourquoi est-ce l'inverse pour le lion? Et tu voudrais qu'il te dise précisément de quels gènes ça dépend? T'attends-tu à ce que K te réponde quelque chose du type : c'est le gène 466A216bis, troisième étage à gauche? Allons donc! Ces choses là sont en plein Terra incognita. Et K est loin d'être à la fine pointe en recherche génétique. Tu le surestimes.
Moi, tout ce que je crois savoir est que si j'avais un cerveau (et un corps) de zèbre, je serais un zèbre et je préférerais l'herbe. Si j'étais un lion, je préférerais la viande. Si on pouvait identifier les gênes que tu hypothétises, et si on pouvait les switcher du zèbre au lion, penses-tu que ça donnerait un zèbre carnivore et un lion herbivore? Faudrait essayer pour savoir mais, comme le cerveau est un machin compliqué, je doute que cette expérience soit réalisée de sitôt.
Tu ajoutes : "Et, si ça se situe dans un gène, faudra aussi m'expliquer qu'est-ce qui se passe génétiquement lors d'un traumatisme entraînant un important changement psychologique."
Il ne se passe évidemment rien au niveau génétique lors d'un traumatisme entraînant un important changement psychologique. "On peut savoir pourquoi tu as écrits une telle banalité?" (je me venge ;-) ) Si les goûts ou la créativité peuvent être perturbés par un traumatisme, n'est-ce pas justement la preuve qu'ils sont moins innés que tu le prétends.
Denis
--modified at Sun, Feb 16, 2003, 19:39:18
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