cours de cristalographie.
Re: Pour les analyses cristallographyques : conditions et mode d'emploi -- GATTI
Posted by Sébastien , Oct 16,2000,16:33 Post Reply Forum
SEB:Le problème, c'est que le diffractomètre que l'on utilise nécessite la destruction de l'échantillon (en partie du moins).Je ne connais pas d'autre diffractomètre qui le permette. Cette technique utilise des échantillons réduit en poudre (grains de poudre beaucoup plus gros que l'échelle atomique).
GATTI: Tout dépend de la quantité minimale de poudre qui vous est nécessaire ?…Vous pourriez réduire en poudre la moitié et conserver l'autre moitié pour des contrôles ultérieurs avec d'autres moyens de vérification de la forme réelle des cristaux. Afin de ne pas tomber dans un traquenard rationaliste dans lequel beaucoup de gens sérieux sont tombés a cause de salopards qui aimeraient mieux freiner l'avancée des connaissances que d'avoir tort. Si la valeur d'un gramme pouvait suffire a l' analyse, vous conserverez la moitié restante non réduite en poudre (dont j'ai les éléments de reconnaissance grâce a la photo grossie) et de la tenir a ma disposition en cas de contestation des résultats. Un e-mail confirmant cet engagements me suffirait.
SEB: Mais: "Si le premier résultat s'avère négatif, tout est possible, je vous expliquerai pourquoi, et si vous le voulez il sera possible d'analyser un autre échantillon." : C'est donc dire que cette analyse sera considérée par votre personne que seulement si on observe une anomalie (je doute de la possibilité d'entrevoir l'existence de cristaux vrillés), sinon "tout est possible". Ouais bof...
GATTI: Ce n'est pas avec des "Ouais bof !" qu'on fait de la recherche. Si vous doutez fortement d'entrevoir des cristaux vrillés, je crains que vous ne mettiez pas beaucoup d'ardeur a les rechercher. Vous espérez ne pas les trouver car dans le ce cas contraire, vous travailleriez contre votre camp. C'est pour cette raison que je prends des dispositions permettant des vérifications ultérieures afin de ne pas passer pour le dindon de la farce.
SEB: Je m'enlignais pour faire un petit cours de cristallographie, dans le but de démontrer quel type de spectre devrait être mesuré par le diffractomètre à rayon X et de tenter de démontrer qu'un cristal vrillé ne peut pas exister, mais je m'aperçois que c'est compliqué. Mais vite comme ça, je pense qu'un cristal vrillé tombe automatiquement dans la catégorie des cristaux amorphe. Y a-t-il un ingénieur dans la salle qui pourrait nous dire quelle est la structure de l'acier ordinaire ?
GATTI: Il ne s'agit pas de cristaux d'acier ordinaire mais de cristaux de sidérite ayant été trouvé sous formes d' impuretés dans le métal de la clef en question. NUANCE,effectivement la nomenclature des cristaux ne prévoit pas de cristaux rhomboédrique vrillés pour la sidérite mais qu'un cristal vrillé ne peut pas exister est faux car des cristaux de ce genre existent dans d'autres catégories que celle des rhomboèdre.(voir le rapport d'analyse de (feu) Jean TAVIERE ingénieur spécialisé en monocristaux. Avant 1983 les cristaux au pas de 5 ne pouvaient pas exister et pourtant maintenant ils existent, ils s'appellent les pseudo-cristaux.Ces derniers ont provoqué une véritable révolution dans les laboratoires de cristallographie qui étaient persuadés tout connaître depuis un siècle . Ils croyaient tout savoir comme vous. Ils pensaient avoir fait le tour de la question des formes de cristaux et des familles de formes et ils se trompaient lourdement.
Je crains que vous n'ayez pas conscience de l'importance qu'ont mes échantillons ; il faudrait pour cela que vous ayez conscience de la merveilleuse harmonie qui manifeste la nature pour réaliser l'architecture de la matière quand elle prend une forme cristalline.
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