Tu dis: "Seulement, il y a eu d'autres grandes gueules de preachers qui ont profité de l'occasion pour brandir leur Bible et leurs envies de croisade."
DENIS: Je n'ai rien vu de ça à la TV ou dans les journaux.
JEAN-FRANÇOIS: Même dans les pays occidentaux, les écarts entre riches et pauvres s'accentuent .
DENIS: Je ne dis pas que c'est faux. Tu dis que c'est vrai. Selon nos principes sceptiques, le fardeau de la preuve est de ton côté.
JEAN-FRANÇOIS: Réponse de biologiste: un plan mondial de limitation des naissances!!! (...) La surpopulation est le premier danger, celui qui permet aux autres (famines, violence de proximité, pollution, etc.) de s'installer.
DENIS: Tout a fait d'accord. C'était d'ailleurs à peu près dans ma lettre précédente.
JEAN-FRANÇOIS: Seulement, une telle approche demande une jugulation de la libéralisation.
DENIS: Ça ne me paraît pas évident. Je pense plutôt que c'est la jugulation de l'explosion démographique qui mêne à moins de misère et plus de développement humain.
FRANÇOIS: L'économie libérale (...) peut être vue comme un engrenage de type pyramidal, nécessitant de plus en plus d'esclaves-producteurs à une extrémité et de consommateurs béats à l'autre.
DENIS: Je n'ose plus employer le terme "caricature". Penses-tu que le commerce libéral USA-Japon ou le commerce libéral USA-Europe fait des esclaves d'un côté ou de l'autre? Et pour le commerce USA-Mexique? Et pour le commerce France-Gabon?
J'avoue avoir un préjugé favorable en faveur du "libre jeu de l'offre et de la demande". Par quoi voudrais-tu le remplacer? Comment devraient-être fixés les prix?
FRANÇOIS: As-tu entendu parler des plans de libéralisation de l'éducation? Pense-tu que c'est une solution intelligente que de permettre aux compagnies de former les futurs consommateurs?
DENIS: Non. Je ne pense pas en avoir entendu parler. De quoi s'agit-il? Où cela a-t-il cours?
À demain,
Denis
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