Il y a quelques années, lors d'une des soirées sceptiques mensuelles que les Sceptiques du Québec tiennent à Montréal, un ufologue s'était bravement pointé...
Mon souvenir n'est pas des plus précis vu le temps passé, mais je me rappelle qu'il n'était ni pire ni meilleurs que d'autres ufologues quant à son argumentation, et surtout, qu'il avait montré du cran pour se présenter ainsi en « territoire ennemi ».
Comme c'est l'habitude, l'assistance sceptique s'est montrée respectueuse de la personne malgré les différences de points de vue, et le brave avait répondu à la hauteur de ce respect (faute de l'être vraiment quant à son argumentation, quelle qu'elle fût).
Je me souviens très bien, après cette rencontre, que nous fûmes plusieurs sceptiques à reconnaître à notre invité surprise une grande dose de courage pour s'être amené ainsi dans une soirée sceptique.
Voyez-vous, ce genre de respect, ça se gagne, et on peut le mériter même si, pour les sceptiques, l'on patauge dans le défilement, les arguments filandreux ou autres.
Malheureusement, je suis incapable, à la lecture de vos interventions, de vous placer vraiment dans cette catégorie de pamphlétaires non-sceptiques. D'où le niveau argumentatif que j'ai adopté.
Notez par ailleurs que je n'ai absolument rien contre le questionnement de ce que serait ou devrait être le scepticisme, bien au contraire. Du pyrrhonisme au scepticisme au sens courant, le spectre est large et il est sain, pour les communautés sceptiques, de se situer dans ce spectre.
J'en ai cependant contre des généralisations enfantiles ayant pour noms « orthodoxie scientifique », « secte », « aveuglement » et autres affirmations, affirmations gratuites et où souvent affleure l'attaque personnelle, et qui ne font que trahir la totales méconnaissance des gens dont on parle.
Ch. Bertrand
N.B. – Votre truc du « censuré » entre crochets, franchement...
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