Quand vous parlez de "trouver des facteurs de plus en plus nombreux et de plus en plus simples en remontant la chaîne causale." vous ne faites finalement que dire : il n'y a pas d'effets sans cause.
Mais tandis que vous affirmez que ces causes seraient plus nombreuses que les effets, il me semble que ce principe conduit logiquement à l'inverse.
Si vous aviez raison, pourquoi des générations de scientifiques chercheraient-ils à "unifier" les grandes forces? C'est bien qu'ils "supposent" une simplification des causes plus profondes.
Et cette simplification poussée à son extrème conduit à l'Unicité.
Pour l'instant ce principe a toujours été observé: Des effets plus nombreux sont provoqués par des causes moins nombreuses.
Des phénomènes apparemment chaotiques peuvent être décrit par des équations que chaque mathématitien cherchera, d'instinct, à "simplifier".
Et en passant, la théorie du "Big Bang" est une merveilleuse illustration de ce principe de simplification conduisant à l'unicité des causes.
Il ne s'agit ni pour Aristote, ni pour moi (quelle association! merci!) de "croire" à une seule cause première, mais simplement de considérer que son hypothèse est la plus probable.
Votre opinion contraire me paraît intenable logiquement. Sur quelles observations?
Comment pouvez vous la défendre: Parce que c'est à la mode ces siècles-ci? En quoi la logique d'Aristote est-elle "dépassée"?
...Toutes ces questions qui expliquent pourquoi j'ai dis au début que je ne vous avais sûrement pas compris!
Quant à la téléologie de l'univers, l'existence de "causes finales" ou des éventuels "desseins" de Dieu, cela est un autre débat.
Etes-vous un théologien téléologien (ou réciproquement!).
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