Jean-François : « Pourtant, il existe suffisamment de preuves, circonstancielles mais démontrées, pour que l'évolution s'impose comme un fait. »
Johnson a démontré que ce n’est pas le cas, je vais essayé de résumé son argumentation ( en plusieurs étapes).
Les darwinistes confondent affinités anatomiques et descendance avec modification. Dans leur esprit, ces affinités s’identifient tellement à ce qu’ils considèrent comme leur cause nécessaire, que ces affinités sont des liens évolutifs. La principale objection des darwinistes est que « rien, en biologie, n’a de sens excepté à la lumière de l’évolution. » (Une note du traducteur ajoute que Cairns-Smith avoue que "la biologie est tout simplement devenue l'étude des causes et des effets de l'évolution.")
La descendance avec modification pourrait être plus qu’une simple tautologie ou qu’un artifice sémantique, elle pourrait être une hypothèse scientifique vérifiable. D’une part, si les ancêtres communs ont vraiment existé, l’étude des fossiles devrait pouvoir dans quelques cas les identifier. D’autre part, la science de laboratoire devrait être en mesure de découvrir le mécanisme des changements. Si la science expérimentale ne peut pas établir ce mécanisme, et si les fouilles de fossiles ne peuvent pas trouver les chaînons manquants, alors le darwinisme, en tant que théorie empirique, doit être déclaré un échec.
Les darwinistes rejettent cette possibilité en invoquant une distinction entre le fait de l'évolution et la théorie particulière de Darwin. Les objections basées sur les lacunes des documents fossiles et sur les incohérences du mécanisme darwinien ne valent que pour la théorie. L’évolution en tant que déduction logique des affinités entre les espèces, reste un fait. Cette logique est basée sur une confusion entre les affinités, qui sont effectivement un fait, et leur explication logique par l’évolution darwinienne.
Johnson analyse ensuite les preuves avancées par Gould. J’en ferais un résumé prochainement.
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