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Re:Re: Visions pour qui?


Re: Re: Visions pour qui? -- Claude D
Posted by Stéphane , Aug 28,2001,20:40 Index  Forum


Plusieurs de vos comparaisons ne tiennent pas la route:

1) avec les cassettes de Sheldrake: prises indépendamment ces dernières sont sans valeur, puisqu'elles ne montrent qu'une toute petite partie du phénomène prétendu. Comme une analyse d'un seul bout d'une ligne téléphonique pourrait mener à des conclusions loufoques sur la nature d'une conversation, enregistrer les réactions d'un chien sans en vérifier la provenance et sans contrôler l'environnement est parfaitement insignifiant. Ces cassettes démontrent uniquement que des chiens s'énervent avant que leur maître revienne à la maison. Ni la théorie, ni la cause de cet événement ne se trouvent sur le ruban.

Dans le cas de notre expérience, l'ensemble du phénomène devrait se trouver à portée de caméra, et pas seulement la réaction des spectateurs. Or, AUCUN phénomène surnaturel n'a jamais survécu à de telles conditions. Je ne dis pas qu'il y a de la triche, seulement que quand la triche est impossible rien ne se passe.

2) le cercle de fumée délicat qu'un sceptique vient souffler: votre argument est que nous formons la réalité qui nous entoure en y pensant. Donc, le sceptique est beaucoup trop occupé à son propre rond de fumée pour aller souffler le vôtre. Pourquoi sa fumée serait-elle plus solide que la vôtre? Encore une fois, serait-ce que votre réalité est plus éphémère que la mienne?

Compte tenu de la nature insaisissable, passagère et infiniment fragile de votre «réalité» et du fait que vous n'êtes pas infaillible, il me semble que la solution au problème est évidente.

P.S.: ma question originale, cad en quoi ceci se rapporte-t-il à votre rencontre de votre ami à Paris, est toujours sans réponse. Même en refusant d'emblée l'existence du hasard, je ne vois pas en quoi la nature synthétique et individuelle de la réalité physique favoriserait cette rencontre. En fait le contraire serait plus logique, le monde éclatant en une multitude de réalités parallèles de plus en plus isolées. En fait, ce n'est pas votre ami que vous avez rencontré, mais bien une construction de votre esprit. Votre ami, lui, était à Oslo, visitant une parenté imaginaire. Bon, je m'amuse, là, mais vous voyez bien que cette hypothèse ne mène nulle part (en fait, elle mène partout, ce qui revient au même).


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