Donc, un zombie ne peut pas être "extérieurement en tout point indiscernable d'[un]e personne normale". Il me semble aussi qu'un tel zombie n'est alors d'aucune utilité pour l'étude des qualia.
Moi, je pense que les qualia "existent" mais qu'ils sont réductibles aux processus physico-chimiques. Je pense que c'est le résultat d'une analyse particulière de l'information associative, un peu comme l'analyse visuelle ou auditive l'est au niveau sensoriel... juste un degré d'analyse nerveuse supplémentaire, à corréler avec l'accroissement cérébral de notre espèce (en particulier de certaines aires associatives: préfrontale, insulaire, etc.).
Mikaël: "La plupart des animaux n'ont pas conscience de la mort et
vivent donc très bien"
Ca dépend de ce que tu entends par "vivre". Si tu trouves que suivre les rails d'un programme à 80% génétique est vivre bien, alors oui, ils vivent bien. Sont un peu niaiseux mais ils vivent bien ;-)
Jean-François
|