Même pas: je vais lui conseiller de lire d'urgence le livre de Stuart Sutherland "Irrationality - the ênnemy within", surtout le premier chapitre intitulé "Wrong impressions".
L'histoire de la femme violée collectivement est à rapprocher de pratiques tout à fait similaires en Inde hindouiste (remember Deva machin, "the Bandit Queen" ?) et n'est pas plus particulièrement liée à l'islam qu'à toute religion ou coutume non religieuse qui considère la femme comme une propriété au même titre que la terre ou le bétail. Les chrétiens serbes, qui se posaient en défenseurs de la chrétienté contre les bosniaques ou les albanais musulmans, en ont usé de même il n'y a pas si longtemps, et les tortionnaires en chefs (Milosevic, Karazic, par exemple), justifient toujours la pratique lorsqu'il ne nient pas qu'elle ait eu lieu.
Il convient également de noter qu'il n'y a pas si longtemps que, juridiquement, une femme violée dans nos sociétés était présumée coupable, et encore maintenant, il lui est difficile de faire admettre son statut de victime dans les plus petites communautés dans nos pays "démocratiques". Par ailleurs, les progrès dans le statut des femmes occidentale n'ont pas été réalisés tant du fait d'une soudaine prise de conscience des hommes que de par les revendications des femmes elles-mêmes et de la continuité de leurs luttes (jusqu'aux excès parfois).
Bref, l'islam n'est pas plus à mettre en cause dans les défauts et problèmes des pays dont il est la religion principale que la chrétienté n'a été un facteur particulièrement favorable dans le "progrès" des sociétés occidentales.
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