Ceci nécessite également un moyen de distinguer éventuellement entre les cas positifs et les cas négatifs (figurez-vous qu'il y en a qui mentent au sujet de poltergeists. -Voyons donc! -Mais oui, tout à fait! Et il y en a d'autres qui sont honnêtement convaincus, mais qui se trompent. -Non! Vraiment? -Eh oui; la conscience humaine c'est pas un instrument de mesure fiable).
Or, ni Gatti, ni vous, n'avez la moindre idée de comment vous y prendre. Lui, il se fout des protocoles comme si on lui suggérait de manger sa soupe à la fourchette (un proto-quoi? Non mais, les sceptiques, vous vous foutez de moi, là!). Vous, vous nous dites qu'il faut une approche alternative, sans la définir. Vous nous mettez la «sémantique générale», qui est une frime postmoderne, et nous laissez nous débrouiller pour s'y retrouver. En quoi est-ce que la SG va vous être utile quand vous voudrez aider Gatti dans ses recherches? En quoi est-ce que ça vous aidera à faire la différence entre un poltergeist et un truc de vieux mononcle? En quoi est-ce que la SG vous aide à prouver qu'il existe des «bions»?
Il ne fait aucun doute qu'aucune de ces approches que vous défendez ne produira jamais de connaissance scientifique valable. Rendez-vous donc à l'évidence. Votre combat anti-rationnel est gagné et perdu d'avance. Il est perdu parce que vous ne changerez pas notre avis: quand on comprend la force du rationnel, on ne retourne pas en arrière. Et il est gagné parce que dans la société en général on a plutôt tendance à faire dans le Gatti dès le départ et donc la population est déjà de votre côté.
Enfin, en ce qui a trait aux «généralisations hâtives et malséantes», si vous aviez pris la peine de lire les enfilades vous auriez vu qu'à chaque fois que Gatti proposait du concret, du spécifique, on lui répondait au même niveau. Tant qu'on a rien, que du vide à se mettre sous la dent, tout reste dans le général. Il n'y a rien là de surprenant.
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