Votre exemple est mal choisi puisqu’il la réaction immunitaire comporte plusieurs phases très complexes où différentes protéines et cellules « communiquent » ensemble. De plus, les protéines anticorps sont formées à l’intérieur de certaines limites (famille des immunoglobulines). Voilà pourquoi le calcul n’est pas bon ; les séquences sont énormément limitées au départ. En fait, les immunoglobulines sont des chaînes peptidiques extrêmement spécialisées. Elles ont une partie invariable et une variable. Ce n’est pas la sélection naturelle qui est en cause mais plutôt un mécanisme pré-existant de synthèse de biomolécules dont seule une partie ***déterminée*** (à l’avance) peut varier.
« Le processus se fait sans aucune intelligence. »
Faux, le système immunitaire n’agit pas au hasard, c’est bien pourquoi on réussi à survivre. Un tas d’intervenants (phagocytes, protéines de reconnaissance, lymphocytes, …) coordonnent leurs actions et communiquent chimiquement. Tout ça est programmé donc fait appel à un concepteur intelligent pour son origine.
C’est encore une fois en omettant 99% des faits que vous réussissez à vous échapper.
« Félicitations, vous venez de prouver l'inexistence du système immunitaire. »
Non, c’est vous qui avez commis cette bourde.
« Il est parfaitement prévisible : les mutations les plus avantageuses seront conservées. »
La sélection naturelle se « sait pas » ce qu’est « avantageux » avant que le gène n’accomplisse une fonction. Si le gène n’accomplit aucune fonction, aucune condition de l’environnement ne peut sélectionner la mutation. Dans MON calcul, il est question de NOUVEAU gène apportant à l’espèce un nouveau caractère morphologique. Il n’est pas question de la modification d’un gène actif mais du dédoublement d’un gène restant inactif le temps de subir assez de mutations afin de coder pour un nouveau caractère.
« par exemple, les pressions sélectives en faveur d'un mécanisme de stockage d'énergie optimal sont permanentes sur toutes les cellules vivantes de la planète), des mutations encore un peu meilleures seront conservées. »
C’est un exemple hors contexte, moi j’aborde le sujet des nouveaux caractères, pas l’amélioration des caractères existants.
« Le problème, c'est que ce n'est pas le cas du tout : on peut prévoir quelles séquences seront conservées. Ce seront les plus efficaces, tout simplement. »
Pas dans mon exemple, vous êtes en dehors du contexte. J’ai choisi pour mon exemple une bactérie. Les bactéries doivent acquérir des nouveaux gènes pour aboutir aux eucaryotes (dans le merveilleux conte de l’évolution). Ces gènes devront codés des caractères « inconnus » aux bactéries. Ce sont des gènes totalement nouveaux. Si vous restez dans le contexte (pourtant clair) vous reconnaîtrez que le brassage des bases est totalement aléatoire.
« Parmi tous les gènes qu'il contient, un seul est capable de lutter très légèrement contre cet insecticide »
Voilà, un autre exemple hors contexte. Le gène existe et sa fonction est DÉTECTABLE par la sélection naturelle. MOI, j’aborde le contexte où un caractère est complètement inexistant au départ. Vous savez ce que veut dire « nouveau » ? Entre la bactérie et l’eucaryote il y a du NOUVEAU, n’est-ce pas ?? Ainsi de suite, …
Donc, vos réfutations sont sans aucun effet. Vous êtes pourtant toujours aussi certain de vous-même d’avoir raison … À la lumière de votre dernier message, vous ne prenez pas la peine de comprendre ce dont vous parlez, vous n’êtes intéressé que par le détail (dans une mer de faits) qui peut sembler jouer en votre faveur.
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