Ok. C'est pas facile. Je vais faire une tentative d'élaboration de ma vision des choses.
Chaque être humain par sa nature et ses fonctions influencent leur environnement respectif. Par construction et par définition chaque individu est plongé dans un environnement différent. Car par exemple, pour mon frère, pour qui JE suis son frère, je suis cette partie d'environnement au moins qui est différente de mon environnement. Il est impossible de supposer que l'influence que j'ai sur lui soit équivalente à l'influence qu'il a sur moi. On peut même facilement démontrer que ces influences n'ont a peu près aucune corrélations/comparaisons possibles.
Je disais donc chaque individu possède un environnement social, économique et matériel qui lui est propre. Et tout ces environnements sont non trivialement enchevêtrés, il existe une relation entre eux. C'est-à-dire que l'influence que je peux avoir sur un individu pourra se répercuter sur un autre individu que je n'ai jamais rencontré de ma vie et que je ne rencontrerai jamais non plus, et je peux subir une influence provenant de l'extérieur, qui aura aussi influencer d'autre gens, etc. Et de fil en aiguille, cette influence aura une influence globale porportionnelle à nos moyens de communication. Par exemple, un amérindien du 3ième siècle n'avait probablement aucune influence sur un européen de la même époque, puisque l'existance de l'un et de l'autre était inconnue aux deux. De nos jours, avec le téléphone, la télévision et internet, on peut dire avec une quasi certitude que chaque action que j'entreprend est succeptible d'avoir une influence sur chaque être humain qui peuple notre planète sur des échelles d'importance différentes.
De là nait une immense responsabilité face à nos actes, car ils ont une répercussion évidente et à peu près directe sur tout plein de gens que l'on connait ou ne connait pas. On identifie ici un besoin de morale, de source logique/non religieuse.
"2) Quels peuvent être les repères pour définir le bien en dehors de références religieuses?"
Un partie de la réponse se trouve dans la section précédente.
Maintenant comment définir le 'bien' ? Le bien serait : propriété dont dispose une action telle que cette dernière est l'influence la plus positive possible sur chaque individus concernés de près ou de loin par cette action.
En ajoutant les notions de 'relativité du bien', comme pour l'exemple du psychopathe, on conclut alors que 'l'influence la plus positive possible pour tout les individus concernés' serait l'influence la plus restreinte possible... C'est certainement un choix 'safe' puisqu'il existe probablement autant de définitions de 'bien' qu'il y a d'individu dans l'univers.
Maintenant il reste le problème d'interpréter la définition dans tout les contextes où elle s'applique. Pas chose facile. Mais ce n'est pas plus facile pour les gens qui ont un code morale religieux. Alors à partir d'ici, on est virtuellement sur le même pieds d'égalité. `A la différence que la morale religieuse est dictée alors que cette définition si-haut provient d'une réflexion logique qui ne fait pas foi de loi.
3) Connaissez-vous des figures marquantes de la recherche du bien qui se sont affichées comme athées?
Moi. :-). Qu'est-ce qu'une 'figure marquante de la recherche du bien' ? `A mon avis chaque être humain se qualifie pour ce titre.
|