L'oeuvre de Freud ne porte pas sur cette question, mais elle est sous-jacente dans son oeuvre. Les énoncés à ce propos ne sont pas nombreux et ils sont disséminés. Je vous en ai tout de même trouvé un bon:
« ... on doit se rappeler que toutes nos connaissances psychologiques provisoires doivent être un jour établies sur le sol des substrats organiques. Il semble alors vraisemblable qu'il y ait des substances et des processus chimiques particuliers qui produisent les effets ...»
Freud, S. (1914) Pour introduire le narcissisme: voir Assoun PL. (1981) Introduction à l'épistémologie freudienne, payot, Paris p. 56.
Freud parle seulement de chimie pas des "neurotransmeteurs" qui n'étaient pas encore découvers. Il était psychanalyste, pas devin!
JF: "Quant à l'argument principal du texte de J. Brissonnet, à mon avis, c'est qu'il montre bien que puisque la psychanalyse n'a aucune méthode pour vérifier les observations qu'elle avance, ces dernières sont soumises à la plus hautes subjectivité. (Et quelques "guérisons spectaculaires" revendiquées, par la même occasion.) Ce qui leur retire toute valeur thérapeutique réelle. Et, cet argument, non seulement vous ne l'avez pas nié mais vous l'avez même appuyé à plusieurs reprises".
Il s'agit de votre interprétation d'un volet du texte de Brissonnet, pas d'une référence à un argument précis. Lorsque vous citez un argument de Brissonnet, j'aimerais que vous ouvriez les guillemets. J'aimerais être sûr que nous parlons de la même chose.
Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous rappelez continuellement que nous nous entendons sur certaines choses. L'intérêt de la discussion porte sur la partie où nous ne nous entendons pas. malgré nos point communs, je trouve que votre jugement sur la psychanalyse comme "délire" et "imposture" est hâtif et superficiel. J'étais clair sur cette question dès ma première intervention. Allez voir ma première réponse à Gaël. Je cherche d'ailleurs toujours ces qualificatifs dans le texte de Brissonnet sans les trouver. Mais vous me trouverez surement une référence "claire et soliude"!
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