J'en doute fort. Freud est mort bien avant que l'on comprenne vraiment l'importance des neurotransmetteurs dans le cerveau humain* et que l'on prouve qu'ils ont des effets dans les troubles psychologiques. Ici encore je vous demanderai une référence claire et solide (comme pour "votre" citation de ce que Darwin aurait dit, que vous évitez constamment). Evidemment, on peut toujours ré-interpréter certains textes comme allant dans ce sens mais je doute que Freud ait pu penser quelque chose de véritablement semblable.

Quant à l'argument principal du texte de J. Brissonnet, à mon avis, c'est qu'il montre bien que puisque la psychanalyse n'a aucune méthode pour vérifier les observations qu'elle avance, ces dernières sont soumises à la plus hautes subjectivité. (Et quelques "guérisons spectaculaires" revendiquées, par la même occasion.) Ce qui leur retire toute valeur thérapeutique réelle. Et, cet argument, non seulement vous ne l'avez pas nié mais vous l'avez même appuyé à plusieurs reprises.

Jean-François

* Même si les synapses étaient connues depuis près de 30 ans, l'expérience prouvant la neurotransmission a été réalisée vers 1920** et longuement remise en question durant les années 20-début 30. Ce n'est pas avant 1350 (environ) que l'on a montré un rôle pour les neurotransmetteurs dans les processus psychologiques. Freud est mort en 1939 et la majorité de son oeuvre a été écrite avant 1930. Voilà pourquoi je demande une référence solide de vos dires.
** Loewi, 1921; et ce n'était pas dans le système nerveux central. Il s'agissait de l'influence cholinergique exercée sur le coeur par le nerf vague.

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