Évariste :
Il n'y avait pas beaucoup d'agriculture du temps de l'Homme de Gros-Mognon ;-)
Plus sérieusement, je sais bien que les activités des femmes du début de l'espèce humaine étaient des manifestations de leur intelligence. Je sais aussi que l'intelligence des femmes d'aujourd'hui n'est en rien inférieure à celle des hommes.
Je ne pense pas avoir fait preuve de la moindre misogynie, ni dans la présente enfilade, ni jamais par le passé. Alors inutile de me dire que la mise au point de l'agriculture est une manifestation d'intelligence, je le sais. Mais une fois les principes de l'agriculture établis (et rien ne dis qu'ils ne furent établis que par les femmes), je ne vois pas que sa pratique ait nécessité une intelligence très vive toujours en alerte, sur le qui-vive, constamment sollicitée, toujours à l'affût d'un danger imminent comme la survenue d'un prédateur ou l'assaut d'une tribu étrangère.
J'essaie tout simplement de comprendre un FAIT ÉTABLI : pour ce qui est des tests de Q.I., la moyenne chez les femmes est exactement celle chez les hommes, mais les écarts-types sont différents. L'écart-type étant un nombre plus grand chez les hommes que chez les femmes, il y a plus d'homme de génie que de femmes de génies. En contrepartie, il y a plus d'idiots que d'idiotes.
Dire qu'il y a plus d'idiots que d'idiotes, est-ce faire preuve de misanthropie ?
Dire qu'il y a plus de génies chez les hommes que chez les femmes, est-ce une manifestation de misogynie ?
Pour tenter d'explique ce fait établi de la différence des écarts-types, j'émets une hypothèse, qui n'est justement que ça, une hypothèse... qui pourrait ne pas tenir la route devant une analyse poussée par des experts.
Cette hypothèse est que les conditions de vies des hommes et des femmes ont dû être différentes, et que ces différences sont bien possiblement responsables de la différence des écarts-types.
Voilà pourquoi il me semble raisonnable -- mais peut-être faux -- de penser que la vie du mâle des premiers âges de l'Humanité devait solliciter d'avantage différents types d'intelligence que cela n'était le cas chez les femelles (comme on dit en anglais).
Dans cette hypothèse, les mâles qui avaient le plus d'intelligence pour anticiper la présence de gibier et de prédateurs, et qui faisaient preuve d'une grande ingéniosité pour résoudre ces problèmes, ces hommes, donc, bénéficiaient d'un avantage certain sur les moins doués. Cet avantage devait leur assurer en moyenne une vie plus longue. Donc plus de descendants... qui héritaient d'une partie des aptitudes de leurs parents. Et le processus a dû se répéter sur de nombreuses générations. Si bien qu'aujourd'hui il y a plus de génies mâles que femelles.
Pour ce qui est de l'autre côté de la médaille (il y a plus d'idiots que d'idiotes), on peut se demander ce qui serait advenu de ces idiots si la société où ils évoluaient (et évoluent encore) ne les avaient pris en charge.
Je répète : ce n'est là qu'une hypothèse.
Mais vous, Stéphane, pour faire avancer le débat, n'auriez vous pas une hypothèse pour expliquer la différence constatée des écarts-types ?
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