Non. Ce n'est pas du second degré. Dans le conflit "civilisation-démocratie-liberté" vs "ignorance-théocratie-terrorisme", je prend résolument parti pour les bons. Pas toi? Tu m'étonneras toujours.
FLORENCE: "Les Afghans se sont en grande partie apporté leurs cauchemars tous seuls: une des raisons pour lesquelles les talibans ont pu si facilement se maintenir a été le comportement effroyable des factions actuellement au pouvoir lors du départ des russes. De plus, ces doux agneaux, Massoud compris, ne sont aucunement tentés par une démocratie progressiste: tous sont des tenants d'un islam rétrograde, si moins absurde que celui des talibans."
DENIS: Ceux qui ont précédé les talibans n'étaient pas beaucoup moins détestables, je te l'accorde. Les Ouzbeks et les Tadjiks (35% de la population) imposaient le pouvoir que leur avait laissé les soviétiques. Les Pachtounes plus nombreux (et qui débordent largement au Pakistan) les ont battus (beaucoup grâce aux armes venues de l'Ouest et aux brigades islamistes étrangères). Pas besoin d'insister sur l'histoire. L'Afghanistan, avec tous ses conflits ethniques, ne sera pas facile à apaiser. Mais tous les regards du monde sont maintenant braqués sur eux. Finies les folies. Ou moins de folie, dorénavant.
FLORENCE: Dans l'histoire, Les américains s'attribuent la gloire, alors qu'ils ont comme toujours combattu de loin (ou de haut) et que le travail véritablement dangereux au sol a été fait à leur place.
DENIS: Il y a 5~6 ans j'ai eu un problème de guêpes. Un nid dans l'aération d'un bout de toiture, juste au-dessus de la porte d'entrée. Des grosses. Il y en avait toujours 3 ou 4 en vol, à moins de 3 mètres de la porte. J'ai été moins patient que les Américains. Je n'ai pas attendu d'être piqué. Et je n'ai pas joué "fair-play". J'ai "bombardé" de loin, et j'ai visé en tentant de minimiser les dommages collatéraux. Ça les a écoeuré raide. Partis, les terroristes. L'alternative était tout simplement inadmissible.
FLORENCE: Rien n'est réglé dans cette affaire: l'Afghanistan est très loin d'être tiré d'affaire, on ne sait ni si Ben Laden est vivant, ni s'il est vraiment l'alpha et l'omega de AlQuaida, ni où lui et les autres malfaisants en chef se trouvent, ni ce qu'ils préparent, ni de quel soutien ils bénéficient ailleurs, etc.
DENIS: C'est loin d'être réglé, je te l'accorde. Le récent attentat au soulier vient encore compliquer le portrait. S'il avait réussi, ça aurait fait très mal au transport aérien. On peut difficilement dénicher toutes les guêpes solitaires, mais, quand tu trouve un nid organisé qui vient de t'attaquer d'aplomb tu ne restes pas les bras croisés. Tu fais un move.
Au sujet de ben Laden, le mieux qui puisse lui arriver est qu'on ne retrouve jamais son corps.
FLORENCE: Washington n'a pas fait preuve de fermeté, mais de précipitation unilatérale ... comme d'hab.
DENIS: Je n'aurais pas fait mieux à leur place. Les Anglais aussi ont été à la hauteur. Qu'auraient dû faire les Américains, à ton goût? Porter béatement plainte devant les Nations Unies? Niaiser six mois? Voyons donc, Florence. As-tu déjà oublié le 11 septembre? C'était un acte de guerre signé Al-Qaida. Trois fois Pearl Harbor.
Réfléchis donc un peu, avant de poster. ;-)
Cordialités,
Denis
P.S. S'il te plaît, vas-y mollo dans ta réplique. Pas de fer à cheval dans le gant. Merci.
|