Étonnante en effet cette conclusion que vous tirez.
À mon humble avis, j'ai l'impression que c'est tout le contraire: il y a tant et tellement de différences, justement, que celle de la couleur de l'épiderme n'est en rien plus qualifiée que n'importe quelle autre pour «classer» les individus, globalement. D'autant plus que ce type de «classements globaux» tendent quasi invariablement à hiérarchiser qualitativement les groupes qui en résultent. Au profit de celui qui classe, bien sûr.
Tant qu'à faire, il aurait été bien plus simple d'utiliser les groupes sanguins (bien plus clairs à délimiter) pour faire ce type de discrimination. Ainsi, on pourrait entendre au fil des conversations, des «Ah oui! les AB négatifs sont des oisifs et des paresseux!» ou encore «les B positifs viennent ici pour nous voler nos jobs!».
korg
|