Au sujet de Q3 vous ne savez pas? Ça se raisonne pourtant. Les uintathériums et les eohippus vivaient durant la période éocène. Les brontops vivaient à l'oligocène. Tout ça se passait il y a plus de 20 millions d'années. Or les humains, même en étant très accomodant dans la définition, n'ont pas plus d'un ou deux millions d'années. Si on avait découvert des fossiles humains dans des sédiments remontant à plus de 20 millions d'années, ça aurait changé les manuels de paléontologie, non?
Au sujet des trilobites écrasés par une sandale, je remercie Gilles qui nous a trouvé un site qui règle complètement l'affaire. Si je vous connais bien, vous allez rayer cet item de votre liste.
Au sujet de Q4 (rencontre stégosaure-éléphant), vous ne savez pas? Et vous ne pouvez pas le raisonner? Pour vous, entre le OUI et le NON, c'est 50%-50%? Tenez, je vous donne un "hint". Les stégosaures vivaient durant l'ère jurassique (et le début du crétacé). Il y a donc plus de 100 millions d'années que les derniers stégosaures ont rendu l'âme. Pour les éléphants, je ne vous donne pas de "hint", ça vous faciliterait trop le raisonnement. ;-)
Si la question avait été "Sommes-nous d'accord que jamais un homme n'a lancé (à force de bras) une pierre suffisamment haut pour atteindre la lune?", auriez-vous répondu "je ne sais pas"? La réponse se raisonne. Pour que la pierre atteigne la lune, elle doit être lancée à une vitesse d'au moins 10 km/s. Or nos plus vigoureux lanceurs de baseball frisent les 150 km/h.
Entre les deux vitesses, il y a un rapport de 240 (pour l'énergie, le rapport est de près de 60 000). Comme preuve, ça me suffit. Au sujet des stégosaures et des éléphants, le rapport est moins grand (environ 50 ou 100, à l'oeil) mais il est amplement grand pour que, comme preuve, ça me suffise.
Vous me posez une question Q1. Afin d'éviter toute confusion avec l'autre Q1, je me permets de baptiser la vôtre Q'1 : "Sommes nous d’accord que le processus de sédimentation favorisant une fossilisation est rapide, très rapide ? (genre coulée de boue)".
Oui, je suis d'accord. La rapidité de la fossilisation favorise certainement la fossilisation. Il me paraît évident que si une vache, par exemple, meurt au milieu d'une plaine dure, elle a beaucoup beaucoup moins de chances de fossiliser que si elle est rapidement enfouie par un glissement de terrain ou par des cendres volcaniques. La corrélation entre la vitesse de l'enfouissement et la "qualité" de la fossilisation est certainement très forte.
Bon. Je vous donne congé de question. J'ai peur d'abuser... ;-)
Cordialités,
Denis
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