Ça dépend du modèle que vous utilisez pour interpréter le registre fossile. Dans le modèle catastrophique (que je crois personnellement être le plus performant) la distribution des fossiles est ordonnée avec la règle suivante : la catastrophe (le déluge global) a provoqué la fossilisation des espèces marines dans les strates les plus basses. Les espèces terrestres ainsi que les oiseaux se sont réfugiés dans les arbres et en montagne. Les différentes espèces n’ont pas tous la même mobilité, la même vitesse. Ils ont donc été engloutie de façon relativement ordonnée. Il y a sûrement de nombreux autres facteurs à considérer mais je crois qu’ici vous avez les deux principaux ; le milieu de vie et la mobilité.
Vous me direz quel est la preuve qu’un tel événement s’est produit ? Il y a en tellement que les géologues doivent de plus en plus accepter que « les » grandes extinctions ont été provoquées en grande partie par « des » méga-catastrophes.
Un exemple assez clair qu’UN mega-déluge s’est produit :
Il y a un niveau de chaux (falaises de Dover en Angleterre) qui va du Nord de l’Irlande jusqu’à la Russie. [The Nature of the Stratigraphical Record (1973 McMillan) et The New Catastrophism (1993, Cambridge University Press)]
Ce dépôt continu de sédiments qui s’est formé sous l’eau témoigne que l’eau a engloutie cette zone complètement par le passé.
« Tenez, je vous donne un "hint". Les stégosaures vivaient durant l'ère jurassique (et le début du crétacé). Il y a donc plus de 100 millions d'années que les derniers stégosaures ont rendu l'âme »
Denis, êtes vous assez logique pour comprendre que votre raisonnement se base À PRIORI sur l’interprétation « évolutionniste »/sédimentation lente du registre fossile. Vous me parlez d’époque géologique alors que je vous ait bien indiqué que les époques géologiques sont imaginaires, sur le terrain, vous n’en voyez que 4 ou 5 parfois encastrées les une dans les autres ou carrément inversées. De plus, il n’y a pas nécessairement de corrélation entre le fait de ne pas voir dans le registre fossile de dinosaure et d’éléphant ensemble et le fait qu’il ait vécu à des époques différentes (mon modèle explique aussi bien cette stratification et il explique d'autant plus les nombreux contre-exemple, ce que votre modèle ne fait pas). Ça ne fait de sens que pour qqun qui croit en l’évolution à priori, ce qui est le cas de la majorité des géologues. Ce n’est pas de la science expérimentale ça, c’est du à priori.
D’ailleurs, il existe ce que l’on appelle des fossiles vivants ; des espèces que l’on retrouve dans les strates inférieures (on dit vieilles de centaines de millions d’années) et pas des les couches supérieures ou « plus récentes » selon votre modèle. On croit donc, en toute logique, logique basée sur votre modèle, que ces espèces « primitives » ont disparu et n’ont jamais vécu avec les dinosaures ou l’homme par exemple. Or, ont a découvert certaines de ses espèces encore vivantes aujourd’hui. Étonnant que ces espèces ait fait un bon de plusieurs dizaines voire centaines de millions d’années sans laisser de trace !? Ah mes p’tits comiques!
Le poisson « Coelacanth » retrouvé dans l’Océan Indien, aucune trace de lui avant « 70 millions » d’années dans le registre fossile.
Les Graptolites apparaissent au Cambrien supérieur et Ordovicien. On leur donne 300 millions d’années. Pourtant il ont été identifié vivant au Pacifique Sud.
« Au sujet des trilobites écrasés par une sandale, je remercie Gilles qui nous a trouvé un site qui règle complètement l'affaire. Si je vous connais bien, vous allez rayer cet item de votre liste. »
Je ne pouvais pas m’attendre à une autre réaction que celle là! C’est tellement troublant comme fait. D’abord, le lien proposé ne met en lumière rien de plus que la preuve scientifique que la trace soit réellement une sandale portée par un être humain n’est pas faites, elle ne sera jamais faites d’ailleurs, si elle l’était, la géologie conventionnelle s’écroulerait. Je suis d’accord que vous avez en toute logique le droit de douter. Tout fossile est sujet à l’interprétation, il y a peu d’exception (les fossilisations parfaites). L’interprétation évolutionniste de l’observation est que ces traces sont dues à un phénomène géologique … Dame nature voulait nous tromper, voyez-vous ?
De plus, il est intéressant de constater que ces trilobites aient été découvert à mi-chemin dans une montagne de 2000 pieds d’altitudes. Ceci est intriguant !
« Oui, je suis d'accord. La rapidité de la fossilisation favorise certainement la fossilisation. »
C’est la rapidité de l’enfouissement qui est effectivement rapide lors de la fossilisation. Or, une catastrophe globale expliquerait très bien la simple présence de centaines de millions de fossiles.
Julien
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