Denis: "Je ne sais pas qui est le plus brillant, le tarla qui se tape une corvée de chasse ou la madame qui reste au chaud en se tournant les pouces."
Ce genre d'image m'a toujours amusée, surtout lorsqu'on sait comment en réalité vivent les populations "à l'état de nature". En fait, ceux qui s'y tournent plus les pouces en papotant entre deux parties de chasse sont les messieurs, qui il est vrai prennent des risques pour ramener le bifteck (plus généralement d'ailleurs une grillade de lézards et d'insectes qu'une côte de buffle arrachée de justesse à une horde de fauves affamés: "je t'assure, chérie, c'est tout ce que j'ai trouvé, j'ai raté d'un poil 1 éléphant/cochon sauvage/singe, mais la flèche a été déviée et j'ai dû disputer les plus gros lézards à un jaguar qui passait par là"). Pendant ce temps, ces dames se tapent les mioches, le ménage, la fabrication de la majorité des ustensiles quotidiens, les fuites du toît de la case, la recherche de quelque chose de comestible dans les environs en vue du retour bredouille du mâle. Et les fauves à l'affût, vous croyez qu'ils menacent qui en priorité ? 2 "tarlas" en vadrouille, ou une population de femmes, d'enfants et leurs animaux familiers, bien vulnérables, en train de gratter le sol à la recherche de quelques légumes autour du village ?
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