[…] Non je ne me moque pas. J'essaie d'attirer l'attention sur l'éléphant dans la pièce que tout le monde est trop polit - ou dévot - pour remarquer: la religion, et tout spécialement l'effet dévaluant que la religion a sur la vie humaine. Je ne parle pas de dévaluer la vie des autres (quoi qu'elle puisse le faire aussi), mais la sienne ppropre. La religion enseigne le non-sens dangereux que la mort n'est pas la fin. Si la mort est la fin, un esprit rationnel tiendra à sa vie et sera réticent à la risquer. Ca rend le monde plus sûr, tout comme un avion est plus sûr s'il est détourné par un pirate qui veut survivre. A l'autre bout, si un nombre significatif de gens se convainquent, ou sont convaincus par leurs prêtres, qu'une mort en martyr est équivalente à se projeter magiquement dans un autre univers, cela rend le monde très dangereux. […] Il n'y a pas de doute qu'un cerveau suicidaire obsédé par une vie après la mort est une arme extrêmement puissante et dangereuse […] et pour un gouvernement, une organisation ou un clergé cynique, il est très, très bon marché."
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