Pour l'autre point principal: Que l'alchimie et la chimie ne poursuivent pas le même but, on peut évidemment le dire, mais à condition de préciser d'une part de quelle alchimie on parle, et d'autre part si considère ou non une époque pendant laquelle elles coexistent, sinon la chose risque de ne pas être très fondée, voire vide de tout sens.
En général, on dira que sont visées des connaissances d'ordres tout différents, mais si on commence par un thème un peu moins prestigieux que celui de la connaissance, celui de la volonté de puissance par exemple, le débat s'en trouve tout changé ...au détriment bien sûr d'un certain romantisme des vénérables figures. Si on réunit les deux, savoir et (pour?) pouvoir, alors on voit fuser bien des équivalences dans bien des directions ...
A l'opposé l'exemple classique est celui de la transmutation: un objectif d'une alchimie (l'une des trois), et un objectif de la chimie, objectif atteint ( par la physique, mais en l'occurrence on peut considérer qu'elles se confondent).
Par ailleurs, à mon avis on ne peut pas faire une généralité du raisonnement qui a été employé et qui pose : d'autres buts DONC d'autres moyens; bien des moyens sont multifonctionnels.
Mais je ne suis pas du tout spécialiste de la question.
Nous avons déjà parlé de Gaston Bachelard (et je n'ai pas encore retrouvé le livre manquant): quelque part, il parle de l'alchimiste d'une manière assez originale, mais aussi triviale, et qui pourrait être choquante pour des gens qui vénèrent l'alchimie.