L'une est totalement inutile - et ne devrait pas être insérée - dans un article qui se veut sérieux, l'autre est seule valable. Des "interrogations" gratuites, on peut en avoir sur tout mais elles n'apportent strictement rien dans une discussion rationnelle de résultats. Vous ne devez pas avoir l'habitude de la littérature scientifique ou philosophique.
Philippe: "la métaanalyse, si elle est bien faite, limite les biais d'une seule exp en considérant l'ens des exp d'un domaine"
En supposant l'absence d'"effet classeur", sur quelles bases interprétez-vous les résultats "hautement significatifs" des méta-analyses? Qu'est-ce qui prouve que c'est bien le psi qui fait dévier la variation au-delà de la norme mathématique? Le psi et non:
- des biais méthodologiques (expériences) et/ou mathématiques (méta-analyses)
- l'influence d'autres facteurs inconnus. On peut penser aux fées, à dieu, etc., comme on ne sait absolument pas sur quoi on travaille, ces "explications" sont tout aussi plausibles que le psi.
Même si je peux être d'accord avec Hyman: "il y a quelque chose qui ressort des méta-analyses", je rajoute qu'on ne sait pas d'où ça vient et qu'on ne peut pas conclure que c'est forcément dû au psi. C'est tout le problème quand on travaille sur des bases aussi floues. C'est bien pourquoi il faut des expériences supplémentaires, axées sur l'élimination des hypothèses alternatives. Et, parmi ces hypothèses, on ne peut pas éliminer - pour l'instant - celle de l'inexistence du psi, comme le font trop souvent les parapsychologues.
Je vais essayer de joindre votre "lien 30". Le site http://perso.wanadoo.fr/basuyaux/parapsy_fr/liens/ est plutôt dense. Pour me faciliter la tâche, vous pouvez donner un url qui fonctionne, ou au moins, les indications précises pour atteindre ce "lien"? Merci.
Philippe: "et si une réalité est bien là, et bien, elle doit être tout le temps là et pas seulement quand ça lui chante"
Il n'y a que dans les romans que la réalité peut disparaître et ré-apparaître quand ça lui chante. Marcel Aymé a écrit une nouvelle (dont je ne me souviens pas du titre; c'est peut-être dans le recueil "Le nain"?) racontant l'histoire d'un Monsieur qui ne vivait qu'un jour sur deux. Un jour il était là, l'autre il était "quelque part", en "stase". Ca fait peut-être de belles fictions mais ça ne correspond pas du tout à une réalité scientifique.
Jean-François
P.S.: "Alors Napoléon n'existe pas"
Effectivement, il est mort ;-) Toutefois, votre analogie n'est pas judicieuse. Les expériences qui sont pris en compte dans les méta-analyses ne sont pas de l'ordre du témoignage. En ceci, elles devraient donner des résultats reproductibles, comme les études sur le cancer ou autres études de laboratoire. Si vous voulez mettre le niveau de preuve à l'étude des témoignages, celà rend encore plus douteux et moins convaincant les histoire de psi.
Aussi, on peut dire que Napoléon est "reproductible", on dispose de suffisamment de preuves historiques de sa réalité. Non? Par contre, si les "témoignages" concernant les "phénomènes psi" peuvent être nombreux, aucun n'est vraiment sûr. Et, comme ces témoignages se recoupent peu (contrairement à ceux qui convergent vers Napoléon), leurs valeurs respectives ne s'additionnent pas.
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