La question du pourquoi ne peut se poser que si l'on présuppose une raison à l'origine de tout. Vous, vous raisonnez à l'envers, vous posez d'abord la question du pourquoi, en sous-entendant que cela doit nous laisser penser que s'il est possible de poser cette question, c'est qu'il y a une raison à tout cela. C'est une erreur - subtile, mais une erreur tout de même.
Les choses ne fonctionnent pas comme ça. Ce n'est pas parce que vous pouvez poser une question qu'elle a forcément un sens. Et si l'on oublie le préjugé selon lequel cette question a un sens, il n'y a aucune raison de croire qu'elle en ait un. Cette raison, c'est à vous de nous l'apporter. Sans cela, vous restez au niveau de la croyance, votre question n'étant validée que par le préjugé qui en est à la fois la prémisse est la conclusion.
En clair : il s'agit, comme souvent dans les raisonnements à tendance spiritualiste, d'une tautologie.
G.
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